Le silence voulu...

Je dédie, bien amicalement, ce poème aux parents de Fanny Allard et surtout à son papa.
 
 
 
Oh, pouvoir savourer un moment de silence !
 
L’impuissance qui ronge à en être écoeuré;
L’isolement choisi d'un désarroi immense ;
Une grande douleur qui se tait pour pleurer ;
La fatigue qui pèse, un repos qui s’absente...
-
Et cette procession, tirée comme un boulet,
Qui voudrait soutenir mais souvent désoriente
Par le bruit incessant de son vibrant ballet.
-
Oh, pouvoir obtenir, des amis, le silence
Parce qu’ils ont compris le respect d’un émoi !
-
Oser rester muet pour nourrir sa confiance
Et retrouver la force au plus profond de soi.
-
Priser une amitié qui masque sa présence
Et dont la différence est aussi la richesse...
-
Oh, pouvoir oublier ...  Rien qu’un instant d’absence
Sans devoir camoufler l’ampleur de sa détresse !