La vie, la douleur et l'espoir

Le 5 juin, le papa de Fanny nous lance un message assez  émouvant. Beaucoup d'interrogations pour l'avenir, l'évolution de Fanny, l'importance des sequelles...
Ceux qui ont lu mes poemes plus anciens ont compris que je suis allé, moi aussi, visiter un jour "les confins de la vie".
Je leur ai donc dédié ce poeme.

Qui sait de quels moyens dispose notre corps ,
De quel parcours vainqueur la nature est capable ?
J’ai croisé bien des gens que l’on donnait pour morts
Et qui ont su dompter un mal « inguérissable ».

J’ai moi-même connu la dernière glissade
Qui devait m’emporter ou me laisser déchu.
Le refus d’un destin souvent le dissuade :
je vis, sans restrictions, le temps qui m’est échu.

Les jours sont toujours longs, d’une convalescence,
Dont les progrès, souvent, paraissent si ténus !
C’est un combat qu’on livre en s’armant de patience
Et sans se contenter des succès obtenus.

Car c’est la volonté, le refus de céder,
L’espoir enraciné, qui donnent la victoire.
Le regard de Fanny, qui veut y accéder,
Est l’étendart vivant qui nous somme d’y croire !