J 48 - L'Odyssée de Fanny

07/02/2012 08:37
Matin :

J 48 ; la nuit s'est bien passée , Fanny a beaucoup dormi.
Ce matin , toujours un peu de fièvre...
Bonne journée,

Soir :

Mais pourquoi avoir attendu si longtemps ce soir encore?

Et bien simplement parce que certains jours sont plus difficiles que d'autres.

Je suis revenu de l'hôpital avec la ferme intention de vous expliquer en détail, de vous décrire exactement comment se trouve Fanny. Dans quel état elle est tous les jours.

Et puis, non, après mûres réflexions, j'ai encore envie de vous parler d'espoir.
D'espoir car je veux toujours y croire, d'espoir car je veux que sa maman y croit toujours aussi, d'espoir car j'ai envie de continuer à me battre pour elle et de continuer à vous montrer qu'elle est la battante décrite depuis le début.
De battante, il en est bien question. Car dans ses yeux tout à l'heure, cette petite flamme était présente.

Alors, nous allons reprendre notre route encore un peu et tant pis si certains "martiens d'hôpitaux" sont négatifs ou ignorants. Nous allons tous ensemble continuer notre combat, et avec l'aide de Jean-françois qui lui raconte ses journées, de Stéphane qui lui dessine de superbes images, de Bruno qui fait la carte des ondes, de Pierre qui lui écrit des textes, d'Andy son amoureux, de Manon sa sœur d'Arlon et de tous les autres que je ne sais citer aujourd'hui (mais que je ferai très prochainement), nous allons continuer à aller de l'avant.
Je ne sais pas vous dire si le chemin que nous prenons fera revenir notre Fanny, mais je suis sûr qu'avec vous tous, nous aurons tout essayé.

Et ce midi, le capitaine était encore serein. Il nous parlait de Fanny avec une lueur d'espoir dans ses yeux. Une lueur de vie.

Demain, elle va sûrement devoir se faire opérer de nouveau. Rien de dramatique, juste le remplacement du cathéter implanté dans le cerveau qui commence à devenir poreux et un peu bouché. C'est malgré tout une opération.

Le stade suivant sera enclenché dès que la méningite aura été vaincue.

Une longue et périlleuse traversée attend encore notre moussaillon.

Mais sans doute vous voit-elle tous, sur le quai à l'attendre.
Excellente nuit. On vous embrasse