02/10/2012 22:00
On est là, le regard hagard, les yeux humides, la gorge nouée, à voir tant de messages qui défilent. Des milliers.
On tourne en rond. On ne fait rien, on regarde. De temps en temps, on croise sur le mur une tête connue, un texte qui parle, des mots qui soutiennent. On se fait un petit signe de tête, triste, gêné, et on pense à Jérôme et Claude prostrés devant leur Prunette définitivement inerte. Quelle injustice !
Il n'y a rien à dire. Pleurer. Avec. Pour.
Pour toi, Fanny.