Bonjour Fanny petit Ange au grand coeur, au sourire inoubliable, il ne se passe pas un jour où nous ne pensons pas à toi. Tu resteras à jamais dans nos coeurs et nos plus beaux souvenirs... En ce moment, maman et papa se battent pour toi avec la force et le courage dont tu as fait preuve pendant ces 9 mois, on est tous avec eux à leur transmettre notre amitié et notre soutien, et ce combat qui nous unit à nouveau doit être celui du COEUR qui l'emporte sur la raison.
Toutes ces ondes que nous t'avons envoyées doivent servir ce combat, ton combat pour ta Vie. Je t'embrasse très fort Jolie Fanny...

Bonjour à tous, j'ai trouvé un très bon site, le voici : https://www.fan-de-mixmaster.legtux.org/
Je vous recommande à tous d'y jeter un coup d'oeil, vous ne le regretterez pas.
Bonne journée :-)

La tristesse et la douleur font partie de la vie, de notre vie à tous. Nous venons sur terre pour accomplir une mission, nous avons souvent du mal à comprendre pourquoi, comment et quel genre de missionnaire sommes nous. Je pense que celle de Fanny était de répandre l'amour de la famille, des parents, des amis et des connaissances. Sa douleur et ses souffrances sont une leçon de vie pour ne pas oublier que nous nous aimons les uns les autres et qu'il ne faut pas s'oublier ou devenir égoiste comme la société nous le prouve chaque jour. Je suppose que la douleur de perdre un être cher est inneffable mais sa souffrance n'est pas partie avec elle pour rien. Elle peut enfin se reposer. Je suis triste pour ce que vous pourrez vivre et je pense à votre fille qui doit vivre de durs moments. Qu'elle apprenne de cette leçon, que l'amour et le respect doit faire partie de sa vie de tous les jours. Je n'ai pas de mots particuliers pour adoucir vos peines, mais je pense régulièrement à vous. J'ai mis du temps à vous répondre car je ne savais pas comment réconforter l'inréconfortable. Dites aux parents de Fanny que quelque part en France une tétraplégique pense à eux et leur souhaite le plus grand courage...

Nora.

L’automne s’installe, le temps est sombre, il pleut, la température baisse, et le soleil se fait rare…Malgré tout, des rubans jaunes volent toujours ici et là, ces quelques rais de lumière illuminent l’atmosphère de la grisaille ambiante. Tu es là, en nous, parmi nous, pour toujours…Instinctivement, je consulte ton site, je lis et relis tous ces messages porteurs d’ondes positives, les anecdotes, les poèmes, les attentions particulières. Des centaines de mots, des milliers de mots articulés et conjugués pour conjurer et combattre tes maux…J’ose croire qu’ils n’ont pas été vains, ils étaient tes alliés dans ton Odyssée…
Aujourd’hui et pour demain, ces mots doivent soutenir Maman, Papa, et ta famille.
Proches, amis et webiens essayons de les entourer de notre affection, de notre réconfort. Juste quelques mots attentionnés pour panser leurs maux, pour éclairer et apaiser leurs lendemains…Avec toute mon amitié Claude et Jérôme

Fanny,

Le blog était le fil invisible qui nous reliait à toi. Grâce à lui, presque chaque jour, nous avions de tes nouvelles, nous suivions ton combat, nous nous réjouissions lorsque semblait se dessiner une amélioration, nous tremblions lorsque le message se faisait plus pessimiste et traduisait une certaine tension et puis... et puis, il y a eu ce 2 octobre, ces quelques mots : "Fanny nous a quittés" et sur nous le ciel a paru s'effondrer, l'univers que nous nous étions construit avec une petite place pour toi chaque matin se trouvait, soudainement, bouleversé, évaporé.

Le samedi 6 octobre, pour la première fois depuis de longs mois, tes amis de la blogosphère se sont réunis auprès de toi. Au milieu de nous, invisible présence, tu rayonnais par tes textes si forts et tes photos si belles, nous étions tristes et tu nous souriais, ton merveilleux regard sur nous semblait fixé, une dernière fois tu voulais, tous, nous regarder comme pour nous consoler. Nous n'avions pourtant pas le droit d'être abattus, certainement pas face à toi qui, durant plus de neuf mois, a combattu. Nous qui avions attendu ta guérison, nous avions bien du mal à nous faire une raison. Quand tu es sortie de l'église, la foule de tes amis t'a rendu un dernier hommage, cent fois, mille fois, mérité, toi qui nous as offert une leçon de courage malgré ton jeune âge.

J'ai voulu, ce matin, utiliser ce fil sans fin, nous serons peut-être moins nombreux à intervenir dans ce qui est devenu le blog de ton souvenir.

Je voudrais néanmoins, à ma manière, adresser à tous une prière :

Si ce blog est lu par un futur chauffeur, si celui-ci laisse s'ouvrir son coeur, ton départ n'aura pas été vain, et celui-là, jamais plus, ne brisera sur la route, d'un jeune, le destin. Hélas, je ne me fais aucune illusion, au volant, la sagesse n'est qu'une illusion, chaque jour, en ville ou sur nos autoroutes, je croise encore ces trop nombreux démons qui roulent véritablement, veux-tu bien excuser l'expression, comme des C...